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Relocaliser l’alimentation : le Pays de Fayence avance vers un marché local pour la restauration collective

Dans le cadre de son Projet Alimentaire Territorial (PAT) et du programme FEADER, la Communauté de communes du Pays de Fayence, aux côtés d’un consortium d’acteurs agricoles et institutionnels, poursuit l’étude sur la relocalisation des approvisionnements alimentaires.
La restitution de l’étude des besoins des cantines, organisée le 24 septembre, marque une nouvelle étape dans la construction d’un futur marché local d’approvisionnement durable.

Un projet inscrit dans le Projet Alimentaire Territorial (PAT)

Cette action s’inscrit dans la continuité du Projet Alimentaire Territorial (PAT) porté par la CCPF.

L’objectif : renforcer les liens entre production agricole locale et restauration collective, en facilitant l’accès des établissements (cantines, crèches, EHPAD, collèges) à des produits locaux, durables et de saison.

Le projet est conduit par un consortium d’acteurs réunissant :

  • la Communauté de communes du Pays de Fayence,
  • le cabinet d’étude NONA,
  • la Chambre d’Agriculture du Var,
  • AGRIBIOVAR,
  • et la SAFER Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Cette gouvernance partagée permet de croiser les expertises agricoles, économiques et foncières afin de construire un modèle de relocalisation cohérent et durable.

Le projet bénéficie du soutien du FEADER à travers la mesure « Émergence de projets de coopération pour la structuration de filières agricoles ».

Des résultats d’étude encourageants

L’étude menée en 2025 avait pour objectif de quantifier le potentiel de relocalisation des approvisionnements alimentaires en Pays de Fayence.

Les premières données mettent en évidence :

  • un marché relocalisable d’environ 7 tonnes de produits par an, représentant 25 000 € de chiffre d’affaires potentiel pour les exploitations locales ;
  • neuf produits identifiés comme prioritaires : tomates, carottes, courgettes, salades, oignons, pommes de terre, courges, pois chiches et lentilles ;
  • un engagement fort des cantines du territoire dans la mise en œuvre de la loi EGALIM, notamment par l’utilisation de produits bruts et de saison ;
  • la faisabilité technique d’un dispositif local de relocalisation.

Les produits étudiés concernent exclusivement les fruits et légumes cultivables localement, sans transformation. Les produits transformés feront l’objet d’un travail spécifique dans la phase suivante du projet.

Vers une expérimentation locale

Sur la base de ces résultats , le consortium de projet et les acteurs locaux réunis lors de la réunion du 24 septembre ont validé les principes d’un scénario d’expérimentation visant à tester la mise en relation directe entre producteurs et cantines.

  • Deux exploitations agricoles (Pierre et Virginie Stalenq à Fayence et Vallée d’Hortesie à Roquebrune-sur-Argens) ont confirmé leur participation.
  • L’opérateur Marché Paysan – Ferme du Laquet à Tourrettes assurera la coordination logistique, incluant la centralisation des commandes, le stockage et la livraison hebdomadaire des cantines participantes.
  • Les cantines de Bagnols-en-Forêt, Seillans, Mons, Callian, Tourrettes, ainsi que le collège de Fayence, ont exprimé leur intérêt pour prendre part à cette expérimentation.

Ce dispositif pilote permettra d’évaluer concrètement les conditions de mise en œuvre d’un marché local de l’alimentation, appuyé sur un modèle partenarial et coopératif.

Les prochaines étapes : du test à la mise en œuvre

La phase 2 du programme FEADER, actuellement en préparation, aura pour objectif d’expérimenter et de développer ce modèle de relocalisation à travers cinq axes de travail :

  1. Structurer une cellule logistique locale pour centraliser l’offre agricole et les commandes des cantines.
  2. Accroître l’offre agricole locale, notamment via la remise en culture de la propriété intercommunale Boutin à Tourrettes.
  3. Faciliter les coopérations entre producteurs et cantines.
  4. Étudier la création d’un atelier de transformation pour les produits agricoles du territoire.
  5. Identifier et remettre en culture les terres à fort potentiel vivrier.

Le dépôt du dossier de financement “phase 2 – mise en œuvre” est prévu avant le 31 octobre 2025, avec la CCPF comme chef de file du projet.

Une démarche collective au service de l’alimentation locale

Ce travail collectif mené dans le cadre du PAT et du programme FEADER vise à structurer durablement un marché de proximité entre producteurs, opérateurs logistiques et structures de restauration collective.
En s’appuyant sur une gouvernance collective et des outils partagés, il vise à favoriser la relocalisation progressive de l’alimentation en Pays de Fayence, dans une logique de durabilité et d’équilibre territorial.

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